Dans une rue du 12éme arrondissement, on pénètre dans une maison-grotte de 4 étages. On sait dès la porte franchie, que l’on rentre dans un autre univers. Les murs sont tapissés de livres et de tableaux-collages de petites pièces électroniques. Il fait sombre, quelques bougies éclairent des coins de murs et chaque pièce (cave, chambre, cuisine, salons) est équipée de matériel de sonorisation et de sièges.
On est chez Pierre Henry, musicien électronique, grand artiste des sons pour assister à son spectacle "Dieu" de 1978.
On s'instale dans le petit salon du haut. Les vers de Victor Hugo envahissent l’espace, un acteur déambule de pièce en pièce, déclame les textes avec une diction parfaite. On est hypnotisé. Puis viennent les sons, la musique de Pierre Henri et là on bascule dans un autre monde. Les mots prennent une dimension nouvelle. On voit Dieu et on frôle la mort. C’est d’une intensité rare. Je ferme les yeux et je me sens partir.
L’expérience est quasi mystique si bien qu’une femme perd conscience.
La fin du spectacle se termine sur une scène burlesque bien réelle avec l’arrivée des pompiers qui se demandent sans doute dans quelle maison de fous ils sont.
On est chez Pierre Henry, musicien électronique, grand artiste des sons pour assister à son spectacle "Dieu" de 1978.
On s'instale dans le petit salon du haut. Les vers de Victor Hugo envahissent l’espace, un acteur déambule de pièce en pièce, déclame les textes avec une diction parfaite. On est hypnotisé. Puis viennent les sons, la musique de Pierre Henri et là on bascule dans un autre monde. Les mots prennent une dimension nouvelle. On voit Dieu et on frôle la mort. C’est d’une intensité rare. Je ferme les yeux et je me sens partir.
L’expérience est quasi mystique si bien qu’une femme perd conscience.
La fin du spectacle se termine sur une scène burlesque bien réelle avec l’arrivée des pompiers qui se demandent sans doute dans quelle maison de fous ils sont.
L’un d’entre eux prononcera cette phrase qui dans ce lieu, ce contexte, prendra une dimension totalement surréaliste:
« Madame, que vous est-il arrivé ? »
Elle aurait pu répondre j’ai rencontré Dieu …
Tout cela si proche de nous ...les frissons m 'envahissent , ceux de l' extase et de l' envie de plonger dans cet univers si bien décrit.
RépondreSupprimerMerci pour ton petit mot, cela m'a fait plasir ;-)
RépondreSupprimerEt merci pour ce récit, on a l'impression d'y être et j'aurai tellement aimé le revoir et faire partie de ce moment hors de tout, du temps, du commun.
Tu décris les choses très bien, on a l'impression de rentrer dans la maison avec vous. Cela a vraiment du être un moment formidable.
incroyable, tu m'as donné des frissons...
RépondreSupprimerCroix de provence : oui c'etait une experience incroyable
RépondreSupprimerCora :de rien vraiment si tu as l'occasion de le revoir vas y... Il y a un article sur rue 89 en ce moment sur lui
Juliette : ;-)