Equation à deux inconnues

Bon bon bon certes il reste encore 6 semaines mais il est temps de stopper les compteurs. Bein oui quoi on va pas se stresser en fin de grossesse avec une stupide histoire de poids, c'est pas bon pour le bébé.
Je me suis donc assise devant XL et j'ai fait les comptes. Et je suis heureuse de vous dire que je suis très très fière de moi...
Petite démonstration arithmétique donc : Afin de ne pas traumatiser le lecteur avec des chiffres dépassant les limites du raisonnable, je propose de faire appel à deux ravissantes inconnues petite x et grande X. Elle sont pas belles mes inconnues ?
Voilà je les pose là :
Petite x est égale au poids de départ.
Grande X au poids du jour.

Donc je pose X et je lui retire x et j'obtiens : 16 (kilos cela va sans dire).

Comme vous le savez "baby is big" on parle déjà de 3 kgs et il nage dans un bassin olympique de presque 3 litres de liquide amniotique ce qui nous donne un total de 6 kilos ( 1l = 1kg)
Donc je prends 16 et je retire 6 et, hop finger in the nose, il me reste 10 kgs.
A cela il me faut encore retrancher (âme sensible je vous laisse aller directement à la fin de la démonstration car on rentre dans la partie pas très glamour de la grossesse là...)
Donc je disais il faut retrancher :
La rétention d'eau, l'augmentation de volume sanguin, le placenta. et autres matières bizarres et gluantes. Je vous fais le tout à 1,5kgs.
Je retranche aussi, tant qu'à y être, les cheveux qui ne tombent pas dont celui qui a poussé au milieu de mon front (véridique... c'est dingue quand même...) les ongles des pieds que j'arrive plus à couper. Je vous fais le tout à 0,5kgs
Donc on reprend 10 -1,5-0,5 = 8 kilos : Je n'ai donc pris que 8 kilos pour cette grossesse...
Elle est pas belle la vie ? Hein quoi c'est pas comme ça qu'on compte... Ha bon ???
Non, je vous crois pas.
Bon sur ce, je pars à la maternité vérifier si mon équation tient la route.

NB: Ceci me fait penser qu'il faut que je vous recommande un chouette livre La solitude des nombres premiers. Deux personnages inadaptés au monde essayent tant bien que mal de vivre, ils se croisent et se recroisent. Une belle écriture précise. A lire avec accompagné d'un Campari.