jeudi 29 septembre 2011

Can we talk about it ?


Et c’est bien toute la question de spectacle. Peut-on parler de l’Islam sans tomber dans la
caricature ? Peut-on pendant une heure faire le procès des comportements intégristes sans tomber dans un discours xénophobe ?

Aborder le problème de l’immigration et du multiculturalisme en Angleterre sous la forme d’un spectacle de danse est un choix à la base étonnant. Un spectacle vraiment déroutant où la danse passe en second plan (et c’est bien dommage je trouve) et où le propos est d’une violence extrême. Nous sommes sortis de là sonnés, en colère, dubitatifs, avec des vues très différentes et sans doute toutes défendables.
Je me souviens que quand j’habitais à Londres je trouvais que le pays était en avance sur la France. Que la diversité était une réalité au travail, dans les médias, dans la rue. J’avais l’impression naïve d’une intégration réussie avec une égalités des chances pour tous.


Au final peut-être que c’est la vraie question de ce spectacle. Entre image et réalité, entre respect des traditions et intégration, où doit-on mettre le curseurs. Qu’est ce qui est juste ? J’avoue, je n’ai pas la réponse.

La critique d'Inter ici

NB: Un grand merci pour vos commentaires sur le post de l'argent de poche... Je médite mais j'ai vraiment aimé vos points de vue !

2 commentaires:

  1. Trouver l'équilibre entre tolérance et principes, même dans un couple islamo-chrétien, la tâche n'est pas toujours aisée ! Alors dans un pays... Je ne sais pas ce que dit ce spectacle, mais je sais, je ressens tous les jours qu'il n'est de toutes façons pas facile de parler d'Islam en France en 2011...
    Bises,
    Alexandra

    RépondreSupprimer
  2. il n y a que la connaissance des cultures et des gens qui puisse faire fondre cette agressivité, souvent présente en Europe... Une fois que l´on connait bien l´islam (c´est bien de cela qu´il s´agit?), ces tensions deviennent bien relatives...

    RépondreSupprimer

Si vous voulez une réponse, n'oubliez pas de renseigner votre mail sinon je ne sais pas comment vous contacter... merci !