Into the wild

Il faut bien l’avouer, j’imaginais le pire : une sorte de croisement entre l’Atlantide, la ville secrète sous-marine, et la série « Le prisonnier ». Pour tout dire, j’y allais tellement en traînant des bottines qu’au moment de la réservation, je crois que j’ai fermé les yeux et cliqué au hasard en sélectionnant des options aussi farfelues que « près de la plage » et « deuxième kit bébé » tout en oubliant l’essentiel : « l’option draps » ou « ménage en fin de séjour ». Il faut dire que mon idée initiale était de visiter Berlin à Pâques mais quand j’avais présenté mon programme, celui-ci avait reçu un accueil plus que mitigé et j’avais dû revoir ma copie. Center Parcs ce serait … Pendant tous les mois compris entre la réservation et le départ, à la question : "Vous faites quelque chose à Pâques ?", j’avoue que je répondais « Je ne sais pas on improvisera… » priant secrètement pour que le village soit englouti par un tsunami .

Center Parc , donc je confirme, c’est un croisement entre l’Atlantide, Le prisonnier et Disneyland mais en mieux. Oui, oui ça me coûte carrément de le dire mais c’était vraiment pas pire. Etonnamment, alors qu’il y a des centaines de milliers de bungalows, on a eu une impression de calme et d’intimité quand nous étions dans le parc. En même temps il faisait un temps à ne pas mettre un prisonnier dehors. Nous étions dans le Nord de la Belgique en Avril autant dire au cœur de l’hiver Lapon. Léonardo avec son optimisme légendaire préférait dire que nous étions dans le sud des Pays Bas, espérant qu’avec cette dénomination méridionale, je ne noterais pas les températures frôlant les 5°C.
Il n’a pas fait chaud donc mais Il y avait des canards, des moutons et des écureuils. Pour nos enfants des villes autant dire que c’était furieusement bucolique voire totalement sauvage. Ce qui a permis à Monsieur P de dire sans ironie aucune « moi ce que j’aime à Center Parc c’est la nature ». Into the Wild je vous dis.
Demain si vous êtes sages je vous emmène dans la bulle...