mercredi 24 avril 2013

Tokyo : sea, sex and fish





J'ai reçu des plaintes de mon entourage. Que dis-je , j'ai reçu des reproches d'amies proches, très très proches même. Des amies dont vous savez tout absolument tout, genre des choses très intimes comme que son sein droit tombe plus bas que son gauche (Que j'aime ces amitiés féminines qui savent aborder les vrais problèmes) . Bref des "amies" m'ont fait le reproche que j'avais abandonné mon carnet de voyage et que ça-se-fait-pas, on voudrait quand même avoir tes bons plans. Tu vas quand même pas nous laisser en plan comme ça. Donc comme ce sont de très bonnes amies,bien que certaines se considèrent difformes, j'ai décidé d’obtempérer et de reprendre ce soir le clavier pour vous relater notre visite au Fish market de Tsukiji.
Leonardo-Bill tenait absolument à cette visite. Leonaro-Bill qui se sentait de plus en plus à l'aise dans son nouveau biotope, partant parfois à l'assaut de la ville sans plan, ni guide. Leonardo-Bill qui avait remarqué que les plans Nippons défiaient le sens de l'orientation et que la position en haut du plan n'était pas forcément synonyme de Nord, le Nippon étant fripon en matière de cartographie. Bref Leonardo-Bill était aussi à l'aise qu'une tranche de thon sur un plateau de sushi et s'adaptait si bien à son nouvel environnement que le matin de notre départ pour Tsukiji alors qu'il venait d'enfiler sa veste de costume sur sa chemise en Liberty, se retournant de 3/4 vers Kate-Scarlett, il lui fit cette remarque qui restera à tout jamais gravée dans les annales "Je fais pas trop touriste comme ça non ?" Kate-Scarlett, abasourdie, de lui répondre qu'il faisait terriblement local. C'était d'ailleurs à s'y méprendre, un véritable Japonais pur jus. Une fois cet échange surréaliste passé nous partîmes donc dès potron-minet vers le marche au poisson situé au sud la ville et  sur la gauche de la carte ou la droite tout dépend de qui l'a dessinée. Nous arrivâmes comme le préconisaient les guides à 5h du matin pour nous faire dire que c'était trop tard, que les 120 places pour assister à la criée avaient déjà été attribuées mais que si nous le voulions nous pouvions d'ores et déjà aller déguster quelques sushis et attendre l'ouverture au public à 9h  - non vraiment sans façon mon organisme et plus particulièrement ma rate  m'interdisent formellement d'ingurgiter des sushis avant 10h du matin - Nous repartîmes donc en métro vers notre hôtel afin d'attendre les 9h sus-nommées pour profiter de ce réveil  fort matinal certes mais miraculeusement non accompagné d'enfant(s) en pleur, vomissant ou fiévreux, autant dit dire un réveil providentiel pour un couple de "jeunes" parents. Bon bref je ne vais pas rentrer dans les détails non plus et je vais me permettre une petite ellipse si vous n'y voyez pas d’inconvénient. Donc à 8h30 nous revoilà dans le métro entourés de salarymen ensommeillés (après avoir pénétré dans un wagon réservé uniquement aux femmes, détail que je n'avais absolument pas noté jusqu'à ce que Leonardo-Bill dise "c'est bizarre quand même il n'y a que des femmes dans ce wagon..."). A 9h nous étions donc en train de pénétrer dans le marché qui bien que sur la fin nous a offert un chouette spectacle avec ses étals rudimentaires et son organisation d'un autre temps qui contraste avec la modernité de certains quartiers de la ville, sorte de Japon ancestral qui semble figé dans le temps avec ses billots de bois et ses étals creusés par les années. Nous avons déambulé dans les allées, l'oeil en éveil devant des espèces inconnues jusqu'à ce que notre regard soit accroché par un étal de coquillages des plus surprenant dont malheureusement nous n'avons pas pris de photo sans doute sous le choc de cette vision que je vais tenter de retranscrire. Sous nous yeux et sur la gauche de l'étal, une cagette remplie de moules géantes. Quand je dis moules géantes je pense qu'une de ces moule doit pouvoir nourrir une Maison Bastille , qui je vous le rappelle est donc constituée de deux adultes, une ado, deux pré-ado et deux enfants. Et sur la droite, une cagette remplie de palourdes royales. Si un jour vous croisez une palourde royale, je peux vous assurer que ce coquillage ne pourra pas vous laisser de marbre. Je ne vais même pas essayer de vous décrire la palourde royale afin d'éviter que ce blog se retrouve catalogué dans la catégorie contenu inadapté aux mineurs.  Mais il faut l'avouer la juxtaposition de la moule géante et de la palourde royale ça vaut quand même son pesant de grains de riz. Bon comme je suis quand même sympa et que je ne peux vous laisser dans l'ignorance je vous propose d'aller visionner sur youtube une délicieuse (et totalement hilarante) petite vidéo Québécoise pour approfondir vos connaissances des produits de la mer. Avant de la lancer veillez cependant de ne pas être en open space ou entouré d'enfants. Sur ce je vous laisse faut que j'aille préparer le repas du soir...

15 commentaires:

  1. Excellent en effet je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer en découvrant la recette en vidéo... gloups quand même pour le réveil à 5h30 pour s'entendre dire qu'il est trop tard?! mais il semble que vous n'ayez pas perdu le moral ;-)
    Toujours un plaisir de te lire !!

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  2. Toujours aussi délicieux ces billets! Pour les palourdes et autres moules, je botte en touche !

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  3. J'ai lu ton post au petit déj, je l'ai partagé avec mon mari, nous avons ensuite regardé la vidéo et beaucoup ri, quel bonheur de démarrer la journée ainsi
    merci Marie
    tes amies ont raison, tu ne peux pas les laisser en plan, et moi je suis bien contente d'en profiter de tes plans!

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  4. qu'est-ce que j'ai ri avec ta vidéo !!

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  5. Tu ne crois pas si bien dire avec cette vidéo! Je l'ai découverte au Québec pendant que tu étais au Japon...

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  6. menteuse... tu vas préparer ta nuit de FRUIT DE MER ^^
    bises,
    alexandra

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  7. My god, heureusement que je n'associe pas le sexe à...ça ???! Cette chose ?!
    (mais mon open-space est mort de rire bien sur!)

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  8. je coimprends ton avertissement pour les open spaces !!!!

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  9. ... oh l'engin ! merci d'avoir pensé à nous Marie ! Yas. est morte de rire ... déjà qu'on était pas trop sérieuses !

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  10. Je n'avais pas pensé à te préciser le détail des wagons "Women only". Enmême temps, j'étais peut-être inconsciemment partie du principe que vous prendriez tous les jours le métro après 9 heures. Quant au plan, c'est pour cela que le Tokyo city Atlas sauve la vie au Japon, i est tout de même assez précis et permet, avec les deux alphabets d'aborder des japonais lorsque l'on est perdus. J'adore tes récits du Japon.

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  11. J'ai pas le son sur mon ordi qui déconne total et vu comme ça, ça a l'air complètement effrayant.
    J'aime bien le passé simple pour raconter ce genre d'histoire.....

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  13. Quand je pense que j'ai fait des fruits de mer à Véronique l'autre jour...

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  14. Merci Marie pour cette bonne tranche...de rigolade...espérons trouver cette délicieuse espèce à l'Ile de Ré !!! ça doit être bourré d'iode et excellent pour le teint. Des bisous de mollusques. Anisette.

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  15. D'aucun sous la neige je me delecte de ce blog;merci Marie. Bises à vous

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